pandora

Cette citation de Balzac me fait penser à une scène, mythique de toute évidence, du cinéma français. C'est dans "Les Poupées Russes" de Cédric Klappisch. La fille aux talons et mini-jupe, filmée de derrière, au ralenti, marchant dans la rue Rossi à Moscou, oeuvre d'urbanisation aux proportions prétendûment parfaites (Personnellement, je préfère l'esthétique florentine en matière d'architecture, mais ne soyons pas trop intellos). Xavier, alias Romain Duris, la suit de près, en dansant et en élaborant une théorie sur la perfection dans laquelle il dit aussi qu'il pourrait passer sa vie à rester là, derrière cette fille, à la regarder marcher, à écouter le bruit de ses talons sur le bitume, à admirer les tensions et détentes des muscles de ces deux jambes qui, l'une après l'autre, se transmettent le poids de la sensualité. Passer sa vie à observer les plis du tissu se faire et se défaire sur le coeur de tous les sujets. Tout homme qui se respecte ne peut que se reconnaître en Xavier. C'est vrai qu'en marchant, les femmes peuvent tout.